Jean-Louis FREMONT :
le métier de 1er assistant-réalisateur
Jeudi 20 décembre 2018
Le 1er assistant est le garant du temple !
Jean-Louis FREMONT
« Être 1er assistant-réalisateur, ce n’est pas un métier mais un vrai don de soi » lance Jean-Louis FREMONT. Le ton de la séance est donné. « Le 1er assistant-réalisateur « vit » avec son réalisateur, car il est au centre de toutes les informations. »
Le scénario reçu, le 1er assistant-réalisateur doit être extraire tout ce qui est noté et constituer le dépouillement en regroupant toutes les séquences par décor. L’objectif du dépouillement est de calculer le nombre de jours de tournage. Ce nombre oscille entre 75 jours à 90 jours en général pour un long métrage français.
Le directeur de production peut calculer alors le coût de tournage, avec le chef décorateur et le chef opérateur. Il faut savoir que 40 jours de tournage d’un film français coûte environ 3 millions d’euros.
La production doit alors trouver les financements publics et privés (chaines TV). Ensuite, le 1erassistant réalisateur établit les réunions avec chaque corps de métier : séquence par séquence à commencer par le chef opérateur et le chef décorateur. Au cours des journées de repérage technique des décors, il doit noter tout ce qui est dit par les chefs de postes. Ces notes lui sont capitales pendant et le tournage.
La préparation d’un long-métrage français dure environ 8 semaines de bureau (repérages, réunions, plan de travail) suivi de 8 semaines de plateau (tournage). Chaque plan est mis en place par le 1er assistant-réalisateur. Ce dernier doit savoir anticiper tous les problèmes et doit savoir se faire respecter sur un plateau !
Le conseil de Jean Louis FREMONT à nos étudiants : Il faut faire des plans de travail à partir de scénarios, c’est la clé !