Retour sur la « Masterclass » Éric Besnard / Alexandra Lamy du 20 octobre, animée par Simon Baïchou, à l’occasion du 46e édition du Festival Cinemed.
Alexandra Lamy, comédienne, et Éric Besnard, réalisateur et scénariste, ont eu le plaisir d’offrir une « Masterclass » autour de leur première collaboration ensemble : Louise Violet. Différentes thématiques ont ainsi été évoquées. L’échange a débuté par l’écriture de scénario. Éric Besnard nous a indiqué que pour lui, l’écriture est vitale : « Si je n’écris pas, je suis violent ». Tout au long de sa carrière, il a ainsi écrit plus d’une soixantaine de scénarios, nous confiant que, selon lui, ses « trois meilleurs scripts n’avaient toujours pas été produits ».
Avec Alexandra Lamy, nous avons pu revenir sur le rôle-titre du film qu’elle interprète : Louise Violet. La comédienne a expliqué, qu’enchainant les tournages de La Promesse verte avec celui de Louise Violet, elle avait dû se réadapter et retrouver « sa voix ».
En ce qui concerne la direction d’acteur-ice, Alexandra Lamy a déclaré qu’Éric Besnard pouvait « lire ses pensées à travers le cadre ». L’assemblée s’est alors amusée à recréer un cadre avec ses mains pour voir son ou sa voisin-e.
Nous avons pu, également, parler des camardes de jeu d’Alexandra Lamy sur ce film, Jérémy Lopez et Grégory Gadebois, des acteurs venant du théâtre. « Jouer la comédie, c’est comme jouer au tennis, c’est toujours mieux quand quelqu’un vous renvoie la balle et ici, c’était le cas » nous a avoué Alexandra Lamy. Nous avons aussi pu évoquer la direction d’acteur-ice avec des enfants.
Côté production, Éric Besnard a déclaré que « lorsque vous lancez un projet de film d’époque sans action, sans comédie, vous savez que vous aurez cinq, six fois moins de budget qu’un film comme Les Trois mousquetaires ». Il a d’ailleurs ajouté qu’on ne peut pas toujours tout maîtriser sur un film et que « l’accidentel » fait parti du parcours d’un long-métrage.
Enfin, Alexandra Lamy a pu revenir sur sa carrière et un projet qui l’avait profondément marqué, celui d’Un gars, une fille : « La télévision, c’est la meilleure école car elle t’oblige à travailler bien mais en très peu de temps ».
Au terme des trente premières minutes d’échange, les étudiant-e-s de l’école ont pu poser quelques questions au duo. Les jeunes ont également eu la chance de s’offrir quelques selfies avec le réalisateur et l’actrice.
Un grand merci au Festival Cinemed.